Expérience 2: application au cancer de la prostate


 

Des Quantums dots de type II, nouvelle génération ont été utilisés dans une expérience réalisée par Gao et al. Deux chercheurs issus de l’institut de cancérologie en Géorgie et de l’université Atlanta
Ces Qds nouvelle génération sont de type coquille. Ils sont conjugués à un anticorps.

Objectif : Démontrer l’efficacité des quantums dots de type II, pour la reconnaissance de la tumeur primitive et l’identification des métastases régionales.

 

 


figure 1:
Affiche publicitaire pour lutter contre le cancer de la prostate.

Présentation :
La surexpression de le gène prostatique PSMA est significative d’un cancer de la prostate. Ainsi des QDs sont donc couplés à des anticorps  anti PSMA afin de marquer ces tumeurs.  Ceux-ci sont injectés par voie intraveineuse à une souris nude (dépourvue de poiles) au niveau de la prostate.

Observation :

2h post injection, les Qds étaient localisés sur la tumeur.

 

Interprétation :
Les anticoprs  anti PSMA placés sur les Qds, se sont fixés aux antigènes PSMA présent dans les tumeurs de la prostate.  Ainsi ils forment un amas au niveau de la tumeur. L’ajout de l’anticorps n’interfère pas dans les propriétés optiques des Qds. 

 

Figure 4 : Les  photos représentent une expérience réalisée sur 2 souris  une saine et une atteinte d’une tumeur prostatique. Les quantums dots sont ensuite couplés à l’anticorps anti  PSMA et injectés dans les deux souris. Elles ont ensuite été placées sous IRM de façon à étudier l'évolution de la tumeur, et la fluorescence des Quantums dots. La photo d montre que la souris saine n'émet aucune fluorescence puisque l'anticorps antiPSMA est caractéristique de la tumeur. Le Quantum dots ne se fixe pas et est rejeté de l'organisme.  A l'inverse la souris malade, émet un rayonnement fluorescent au niveau de la prostate, puisque le quantum dot "intelligent" s'est couplé à l'antigène PSMA.  Ces photos mettent en évidence la localisation de la tumeur et l’efficacité des Qds.

 


Les Qds de type II semblent efficaces. La tumeur est localisée et ses métastases également seulement deux heures post injection.  Cette technique permettra ainsi d’améliorer la précision en chirurgie.Elle ouvre de grandes possibilités dans la recherche médicale. Elle permettra également la visualisation des tumeurs à l’échelle de la molécule unique, cerise sur le gâteau: les chirurgiens pourront s'en servir en pleine opération. 

Avant de permettre l’utilisation en clinique, les Qds doivent résoudre certains problèmes au niveau toxique. Les Qds se concentrent en amas dans l’organisme et ne sont pas complètement éliminés. Constitués de métaux lourds comme le cadmium, le problème technique est le problème majeur à résoudre.