Limite des liposomes


 

Ces médicaments intelligents vont révolutionner les techniques de chimiothérapie, en permettant un dosage précis et adapté à chaque type de patient, et supprimant les effets indésirables. Ces liposomes de 3ème génération sont les plus aboutis et donc les plus efficaces.
Cependant les liposomes possèdent certaines limites :

  • ·   Un faible pouvoir d’encapsulation des molécules médicamenteuses qui ne dépassent généralement pas les 5% (exprimé en  % du poids du principe actif par rapport au poids de nano vecteur). 

  • ·   Les liposomes doivent également être biocompatibles et bio dégradables ce qui est à l’heure d’aujourd’hui une limite.

  • ·   Il est parfois difficile de distinguer une protéine caractéristique d’une seule tumeur. Une analyse de l’ensemble du protéôme (analyse des protéines) est ici nécessaire pour utiliser les liposomes de 3ème génération. (Rappelons que les puces à protéines font un travail considérable dans cette voie). 

Figure1 : schéma récapitulatif  illustrant les différentes évolutions des liposomes. La 1ère génération comprend une simple encapsulation du médicament.  La seconde génération a encapsulé le principe actif et placé un polymère à la surface du liposome de façon à ce qu’il ne soit pas reconnue par l’organisme. Enfin la dernière génération  dispose d’un ciblage actif (les ligands).

 

Conclusion :

Ces trois générations de liposomes se veulent donc intéressantes dans la mesure où elles présentent une évolution significative dans la lutte contre le cancer. Ces vecteurs innovants  touchent uniquement les cellules malades, ainsi on peut envisager d'administrer des doses plus conséquentes et plus adaptées à la tumeur.

Ces vecteurs sont principalement utilisés en oncologie, de nombreux essais sont actuellement en cour. Ils promettent l’espoir de développer de nouveaux médicaments qui pourraient arriver sur le marché d’ici quelques années. Cependant les risques à long termes restent encore inconnus.