Structure de la nanoparticule magnétique

 

Les nanoparticules magnétiques les plus fréquemment utilisées sont les nanoparticules métalliques (oxyde de fer). Une stratégie a été mise au point par les scientifiques dans le but de piéger l’organisme. Cette stratégie consiste en la création d’une nanoparticule « intelligente». La nanoparticule à la capacité de choisir sa cible à « abattre »   grâce au phénomène d’opsonisation.
 

Mais en quoi consiste ce phénomène ?
La technique consiste à piéger le système immunitaire un peu à la manière du cheval de Troie, en fixant sur la nanoparticule des protéines, généralement des anticorps (spécifique d’une tumeur). Les macrophages (système de défense) ne les reconnaissent donc pas comme des corps étranger et vont donc les laisser circuler librement dans l’organisme. Les ligands (anticorps) vont reconnaître les récepteurs (anti-gène) spécifique de la cellule malade et s’y fixer.  La nanoparticule est alors soumise à un champ magnétique alternatif, grâce auquel elle pourra libérer de la chaleur et détruire la cellule

 Cependant pour que cette stratégie puisse être mise au point, il faut que les matériaux soient biocompatibles avec le corps, c'est-à-dire qu’ils ne soient pas toxiques pour l’organisme. C’est pourquoi, elles sont généralement revêtues de diverses molécules telles que le Polyéthylène glycol (PEG), ou l’acide folique. Ces molécules sont intéressantes dans la mesure où elles n’interfèrent pas avec les propriétés magnétiques de la nanoparticule.
 

Figure 1 : représentation d’une nanoparticule magnétique « intelligente » de 20 nm.  Les particules ferromagnétiques qui détiennent les propriétés magnétiques sont au cœur de la nanoparticule.  Elles sont enrobées d’une protection biocompatible avec le corps comme le PEG. Enfin, des protéines sont attachées à la nanoparticule pour permettre un ciblage sélectif de la tumeur.