Vectorisation de médicaments

 

 

Les stratégies de ciblage direct de nanoparticules vers une tumeur ou métastase  ne sont pas assez efficaces pour y accumuler suffisamment de source de chaleur. De plus les cellules "en profondeur" sont inaccessibles, ces nouvelles thérapies souffrent donc de grands défauts.  Les recherches s’orientent alors vers l’encapsulation de médicaments dans des « vecteurs ».

Les nanoparticules magnétiques peuvent également servir de livreur de médicament ciblée. Soumis à un champ magnétique extérieur, celles-ci délivrent la « drogue » une fois arrivée sur sa cible. D’autre vecteur comme les liposomes peuvent également être utilisées.

 

Le liposome est  une nanoparticule biodégradable dont l'ordre de grandeur se situe entre 100nm et 300nm. C'est une petite vésicule qui contient en son centre un milieu acqueux qui renferme le principe actif. Cette vésicule se dissous en fonction des caractéristiques du milieu (notamment le pH) en relargant ainsi le principe actif.
Les liposomes représentent la plus importante voie de recherche en ce qui concerne la vectorisation de médicament.
L'objectif est simple: détruire le cancer tout en évitant les séquelles liées aux opérations, et techniques actuelles peu précises. Ainsi avec un simple comprimé il serait possible de minimiser la tumeur voire de la tuer définitivement.




Figure 1: Simulation d'une patiente atteinte du cancer. Le liposome est encapsulé dans une simple gellule capable de détruire les cellules cancéreuses.