Expérimentation réalisée sur des souris
 

 

Une expérience a été réalisée par des chercheurs du CNRS à l’université de Bordeaux sur des nanoparticules magnétiques utilisées en vecteur de médicaments.
 
Objectif : Délivrer les médicaments spécifiquement sur les cellules cancéreuses en utilisant les nano vecteurs magnétiques. Et ainsi minimiser les effets secondaires.

 

Présentation :
L’expérience est réalisée in vitro, sur un échantillon de cellules tumorales.
Les chercheurs synthétisent un nano vecteur dans lequel la molécule médicamenteuse est située en son cœur. Ici il s’agit de la doxorubicine, un médicament souvent utilisé en chimiothérapie, cependant très toxique lorsqu’il se libère dans les tissus sains.
Le médicament est alors entouré d’une membrane de polymère dans laquelle se trouve les particules en oxyde de fer.  Enfin cette couche est recouverte d’un agent de ciblage un anticorps.
 Les nano vecteurs sont ensuite injectés dans l’échantillon cellulaire.  Celui-ci est soumis à un champ magnétique de l’ordre de 500kHz pendant 30 minutes. Puis il est observé par IRM.


Observation :
30 min post-injection : le médicament s’est libéré uniquement dans les cellules cancéreuses Les cellules cancéreuses ont dans l’ensemble étaient détruites.  Les cellules saines n’ont pas été endommagées.

 

 
Figure 2: énergie thermique liberée par une nanoparticule magnétique sous l'action d'un champ magnétique exterieur. La flèche schématise la libération de doxorubicine, qui est fortement accélérée sous l'influence du champ magnétique.

Conclusion :

Ces nano vecteurs « intelligents » ont permis la libération du médicament de manière contrôlée. Ces nanotechnologies font de grandes promesses dans le traitement du cancer. Cependant avant une utilisation en clinique il faut résoudre divers problème essentiellement technique:
 

  • Définir la toxicité des nano vecteurs dans l’organisme.

  •  Déterminer le dosage de la molécule médicamenteuse dans le nano vecteur en fonction de la tumeur étudiée.